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Une première édition à succès pour l’Usine Extraordinaire

L’Usine Extraordinaire qui s’est tenue du 22 au 25 novembre au Grand Palais a rassemblé 40 500 visiteurs de tous âges et tous horizons : grand public, professionnels et scolaires et de toute la France, venus découvrir la réalité de l’usine d’aujourd’hui : innovante, collaborative, inspirante et inclusive. Retour sur la première édition.

Bruno Grandjean, président de la fondation Usine Extraordinaire :

« La meilleure récompense, ce sont les yeux ébahis des enfants et des ados devant le monde merveilleux de l’usine qu’ils ont découvert ces derniers jours. Je crois que nous avons suscité énormément de vocations. Nous avons réussi notre pari : reconquérir les imaginaires et réenchanter l’usine. Je suis aussi très heureux que nous soyons parvenus à fédérer une centaine d’ETI, PME et grands groupes autour de ce beau projet – sans oublier une quarantaine de partenaires éducatifs, associatifs et institutionnels. Ce qui est né aujourd’hui grâce à la coopération entre tous ces acteurs doit être poursuivi demain dans tous les territoires ».

40 500 visiteurs éblouis par une Usine réellement « extraordinaire »

L’Usine Extraordinaire a fermé ses portes. Les Français, et en particulier les jeunes, ont fortement répondu à l’appel. Malgré une fermeture inopinée samedi due aux manifestations à Paris, l’événement a fait le plein de visiteurs de tous âges et de tous horizons. Échanger, questionner, toucher, voir, tester, expérimenter… : nombreux sont les visiteurs qui ont pu découvrir l’usine telle qu’elle est, et lever leurs a priori sur le secteur.

Au total sur 3 jours d’exploitation, 40 500 visiteurs dont plus de 10 000 collégiens et lycéens en provenance de toute la France, ont pu « vivre l’usine de l’intérieur, comme en vrai ».

Pour Hugues, étudiant ingénieur à l’EPF : « C’est magnifique de voir l’industrie rassemblée sous un même toit. On est loin des tableaux de Monet dans les livres scolaires. C’est un milieu ouvert, créatif, varié. Il y en a pour toutes les passions et pour tous les talents. Nous sommes ravis d’avoir pu contribuer à ce bel événement et d’avoir accompagné les scolaires sur les visites guidées pour transmettre un peu de notre savoir et de notre enthousiasme. »

Alain Garnier, papa de trois enfants, témoigne quant à lui : « Ce qui m’a vraiment marqué c’est le regard des enfants, des adolescents, qui découvrent l’usine. Normalement c’est un endroit caché, où on ne rentre pas. On voit dans leurs yeux qu’ils découvrent quelque chose de merveilleux, c’est pour ça que le mot “extraordinaire” est bien choisi. Pour un jeune, ce type d’événement permet de se révéler, d’avoir une idée plus précise de son avenir, quand on voit les machines qui créent devant nos yeux, ça donne envie de travailler dans le secteur ».

Une vitrine et un tremplin pour le renouveau industriel de la France

L’Usine Extraordinaire, dans l’écrin symbolique qu’est le Grand Palais, a contribué durant 4 jours à la reconnaissance – voire la renaissance – d’un secteur essentiel : l’industrie. En accueillant le CNI (Conseil national de l’industrie) présidé par Édouard Philippe le jour de son ouverture, l’événement est devenu la chambre d’écho d’enjeux politiques et économiques majeurs. C’est sous le Dôme de l’univers “partager” que les 124 « territoires d’industrie » bénéficiant d’investissements stratégiques ont été dévoilés.

De nombreux ministres et secrétaires d’État (parmi lesquels Bruno Le Maire, Muriel Pénicaud, Jean-Michel Blanquer et Agnès Pannier-Runacher), ainsi qu’une vingtaine d’ambassadeurs et représentants d’ambassade, mais aussi des parlementaires, sont venus visiter l’Usine Extraordinaire et échanger avec le public. Après une première journée sous le signe de la « reconquête industrielle », le jour 2 a été marqué par des annonces en matière d’emploi, d’orientation et de cohésion territoriale : Pôle Emploi a lancé une cartographie interactive recensant 76 000 offres d’emploi dans l’industrie ; quant aux industriels rassemblés au sein de la fondation Usine Extraordinaire, ils ont annoncé leur engagement d’offrir 4 100 « stages découverte » de qualité aux élèves de 3e à travers tous les territoires. Un geste fort qui illustre l’ambition de la Fondation Usine Extraordinaire, sous l’égide de “face” (fondation agir contre l’exclusion) : retisser les liens entre l’usine et la société – en particulier les nouvelles générations.

Créateur de liens forts, l’événement Usine Extraordinaire est le résultat d’une dynamique collective portée par 5 mécènes cofondateurs : EDF, la FIM (Fédération des industries mécaniques), la fondation d’entreprise Michelin, Sanofi et ses partenaires, et l’UIMM.

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