Les choix d’orientation des lycéens ne se font pas isolément.
Les parcours des anciens de leur établissement jouent un rôle déterminant, en particulier au moment de formuler des vœux sur Parcoursup.
Une étude récente de l’Institut des politiques publiques, menée par Nagui Bechichi et Gustave Kenedi, montre que lorsque qu’un ancien élève est admis dans une formation, les élèves des promotions suivantes sont plus nombreux à candidater à cette même formation.
Face à la multitude de formations possibles, les jeunes s’appuient sur des repères concrets : des trajectoires réelles, proches, incarnées.
C’est ce que les chercheurs appellent l’effet de pairs.
Pour les acteurs de l’orientation et pour les filières industrielles, ce constat est essentiel : mettre en avant des parcours, rendre visibles des métiers méconnus, valoriser des trajectoires réussies contribue à élargir le champ des possibles et à réduire les inégalités de choix.
C’est précisément l’ambition du GIP : faire découvrir les métiers de la peinture et de la chimie à travers des témoignages, des rencontres et des exemples concrets de parcours.
Source : Les Echos