La table ronde organisée par la Fipec, dans le cadre de sa Journée du 5 juin, a mis en lumière un enjeu central pour l’avenir de l’industrie chimique et de ses métiers : comment replacer l’innovation – et notamment l’intelligence artificielle – au service de la performance, de la durabilité et des compétences ?

Philippe Boussemart (Sto France) : l’innovation au service de la transition et des compétences
Parmi les intervenants issus du monde industriel, entrepreneurial et institutionnel, Philippe Boussemart, Directeur Général de Sto France (adhérent Sipev), a partagé une vision concrète et lucide de l’intégration de l’IA dans les entreprises du secteur.
Il a notamment insisté sur l’importance de la formation des collaborateurs, pour permettre une appropriation progressive et utile de ces nouveaux outils.
« L’objectif n’est pas de remplacer l’humain, mais de libérer du temps pour l’analyse, la compréhension, la décision. »
Il a également rappelé avec force que la transformation écologique de l’industrie ne peut plus être une simple orientation stratégique, mais une responsabilité incontournable :
« La transition écologique n’est pas une option. Oui, elle coûte cher, mais nous n’avons pas le choix. »
Une prise de position saluée par les participants, qui voient dans l’alliance entre innovation technologique et responsabilité environnementale un socle pour une industrie résiliente et attractive.
Pourquoi ce positionnement fait sens pour le Gip
Synergies métiers-chimie-techno
L’intégration de l’IA dans les entreprises de la filière montre comment les métiers de la peinture, du revêtement et de la chimie peuvent se transformer sans perdre leur cœur de compétence.
Innovation responsable
Loin des effets de mode, c’est une innovation utile, au service de l’humain et de la durabilité, qui est défendue ici, en cohérence avec les valeurs portées par Génération Industrie Peinture.
Exemplarité collective
Ces retours d’expérience illustrent la dynamique d’un secteur engagé dans la montée en compétences, la modernisation des pratiques et l’attractivité des métiers.