La réforme de l’apprentissage est une priorité pour l’industrie, ses métiers et ses jeunes. Les entreprises du secteur et ses organisations doivent être au cœur du pilotage du nouveau système car ce sont elles qui peuvent définir les besoins, les métiers et leurs évolutions.
Piloter ne veut pas dire agir seul. Il faut veiller à travailler en collectif avec les acteurs concernés (éducation nationale, régions, CCI, …) pour faire de cette réforme un véritable succès.
Mais il faut aussi simplifier le dispositif, et souscrire à la logique de « 1 cible, 1 pilote, 1 financement ». Flécher la collecte de la taxe d’apprentissage vers les branches semble donc indispensable. Il incombe aux industriels de mettre en place un système qui permettra à tous les métiers et les secteurs, quelle que soit leur taille (et notamment les artisans), de continuer à être moteur dans l’apprentissage des jeunes. Cette réforme doit se traduire par des moyens mieux utilisés au bénéfice de tous.
Continuons le débat, mais cessons d’agiter de fausses peurs sur le changement de système qui s’annonce et construisons en confiance pour permettre aux jeunes de se trouver un métier qui leur plaît et un avenir qu’ils choisissent.