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Biosourcé : La peinture, terrain de jeu des chercheurs et ingénieurs

L’innovation est un puissant argument de vente si elle allie à la performance technique des bénéfices environnementaux. Les industriels réalisent une part importante de leur activité sur des lignes de produits lancés depuis moins de 5 ans. 25% des ventes chez Blanchon/Syntilor, témoigne Guillaume Clément, CEO et Président du groupe.

« Nous investissons 5% de notre chiffre d’affaires dans la R&D mais il faut parfois savoir être patient pour en récolter les fruits. Notre première offre de produits biosourcés date de 2009 mais, trop restreinte et arrivée sans doute trop tôt, elle n’a pas rencontré le succès escompté. Aujourd’hui, les consommateurs sont plus réceptifs, en témoigne l’accueil favorable de notre gamme de vitrificateurs, saturateurs, lasures, peintures de spécialités et vernis biosourcés ‘Syntilor Nature Protect’ ».

La part d’innovation chez Cromology est tout aussi importante et tournée vers les solutions écoresponsables. La moitié des peintures du fabricant sont éco-labellisées, tout comme deux tiers de celles commercialisées depuis moins de 3 ans.

« BIOME de Tollens est notre première gamme intégrant un ingrédient essentiel biosourcé. Sa résine est composée à 97% de matière première végétale, issue de déchets agricoles et sylvicoles. BIOME est labellisée Ecolabel, certifiée HQE et émet de faibles COV (<1g/L). Nous intégrons le biosourcé dans les critères de conception de nos produits. Nous sommes en effet dans une démarche globale d’éco-conception sur la totalité du cycle de vie de la peinture », Thierry Jeannette, Directeur Marketing et Innovation Produits Peintures.

Dans une tribune du JDD du 11/12/21, Benoit Bazin, DG de Saint-Gobain et Pierre-Etienne Bindschedler, PDG de Soprema, affichent leurs engagements et un bilan positif en affirmant que « Le secteur du bâtiment est en pointe dans la transition écologique. Nos entreprises construisent des bâtiments décarbonés, imaginent des habitats avec un impact environnemental minime et bâtissent des circuits courts sur l’écosourcé ».

Les fabricants parviennent à réduire les émissions de carbone sur tout le cycle de vie du produit par la sélection des matières premières, en particulier les résines, les plus émettrices. Ecoat, qui favorise l’émergence des peintures biosourcées, développe, depuis 10 ans, des liants biosourcés. L’analyse du cycle de vie sur ces polymères révèlent en taux d’émissions de carbone de -0,1% de C02/kg d’émulsion quand les produits classiques consomment 2 kg de CO2/kg de résine. « Aujourd’hui, le contexte est favorable aux produits biosourcés. Nos solutions environnementales sont économiquement viables et le marché est réceptif. Notre présence au sein du Groupe de Travail Biosourcé de la FIPEC est une formidable opportunité de travailler en filière et d’avancer », Olivier Choulet, CEO d’Ecoat.

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